Classic days : J'en rêvais !

Joël Rivière, son leïtmotiv : faire partager sa passion ! © E. Leroux
Joël Rivière, son leïtmotiv : faire partager sa passion ! © E. Leroux

Depuis la fin du Grand Prix de l'Age d'Or à Montlhéry, que j'ai eu la chance de commenter pour ses dernières éditions, il n'existait plus, à mon sens, de manifestations aussi fédératrices et emblématiques dans le paysage de l'automobile de collection.

Le côté populaire, l'aspect convivial, la possibilité pour chacun de déambuler dans les stands sans être bardés de badges ou bagués comme des poulets, je ne l'avais pas retrouvé sur un circuit depuis "l'Age d'or". C'était sans compter sur une manifestation qui n'a fait que grandir depuis 6 ans et qui chaque année bat des records d'audience. La jeune équipe de Max Mamers Management, emmené par Benoit Abdelatif et Julia Raymond est tout bonnement incroyable. Professionnelle jusqu'au bout des ongles, cette équipe a su en six ans donner une aura tout à fait remarquable à ce rendez-vous sur le circuit de Nevers Magny-Cours.
Les Classic days offrent un plateau non seulement très vaste en terme de période mais également en terme de diversité. On passe de la petite MG Monaco de Michel Loreille à la phénoménale Lotus-Renault F1 biplace de Joël Rivière. On voit débouler la Cobra 289 CX 2127 ex Carrol Shelby de Ludovic Caron Team C2C ou la Delahaye 135 de Dominique Baldy... La liste serait trop longue, mais j'ai une mention speciale pour Pierre-François Rousselot, ancien directeur de l'Ecole Windfield, qui roulait au volant de la Spice victorieuse de la catégorie C2 aux 24 Heures du Mans 1990. Un passionné passionnant !
J'ai donc eu la chance de participer à cette 6e edition aux côtés de Monsieur Philippe Varleine avec qui j'ai partagé le micro durant tout le week-end. Philippe, outre le fait, d'être l'un des grands speakers auto français (Trophée Andros et de très nombreuses autres épreuves à travers toute la France) et un homme aux qualités humaines remarquables. Grâce à lui, ce fut un échange formidable et un régal permanent. Bref, j'ai retrouvé dans ces Classic Days un je ne sais quoi de l'Age d'or... J'ai qu'une hâte : recommencer l'an prochain !